LES MOULINS DE GLACE, mémoires d’un Glacionaute

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LES MOULINS DE GLACE, mémoires d’un Glacionaute

Prix : 19,00

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Description

Que celui dont les mémoires nous sont ici proposées ne m’en veuille pas trop de considérer comme ratée sa collaboration avec la personne qui en a ébauché, aidé ou assuré la rédaction. Bâclage évident que ces toponymes, patronymes et noms d’institutions écorchés, incapacité à vérifier le sens de mots « faisant savant », répétitions multiples… Leur accumulation génère un malaise chez le lecteur quelque peu attentif, une déception certaine le livre une fois refermé. Seuls le service de presse dont nous a fait bénéficié l’éditeur et la citation répétée d’un nombre non négligeable d’anciens des EPF, des héros pour J. Lamberton, justifient la présentation de ce livre qu’il eut été préférable de ne pas présenter.

Pullulation d’erreurs, mauvaise documentation, affirmations gratuites. Dans le désordre contentons-nous de quelques exemples : Le regretté André Cailleux n’était pas spécialiste du climat mais géologue (p.188) – Le patronyme de la jeune biologiste danoise Anette Grongaard se voit à 9 reprises attribuer 2 a (p. 197, 215, 216, 233, 234, 239, 243, 291, 305), un seul ailleurs (p. 266, 284, 286). – La répétition systématique des noms de personnes, accompagnés de leurs titres (souvent erronés), n’est pas sans rappeler les commentateurs sportifs ou la démagogie de certaines émissions vespérales – Le nom de la capitale danoise est tantôt orthographiée correctement (p.187), tantôt affublé d’un second p (p. 249) – Au Vieux Campeur n’est pas une compagnie française d’assurance, les assurances et assistances proposées par cette société sont celles de Generali France et d’Europ Assistance (p. 210) – Pourquoi l’eau de l’inlandsis groenlandais serait-elle la plus pure du monde, celle de l’Antarctique est-elle si polluée (p. 254)? – Les cornes du bœuf musqué sont loin d’être plates (= présentant une surface plane, p. 198) – Si les Rotifères sont bien des métazoaires (animaux pluricellulaires), ces mots ne sont pas synonymes ; il en est de même pour les puces des glaciers et les insectes collemboles (p. 187) – Le tartigrade dont il est si souvent question dans la seconde partie du livre n’est pas une espèce ; les Tartigrades constituent l’une des trois classes de l’embranchement des Pararthropodes ou Ocopodes (porteurs de griffes), quant à l’appellation d’ours des eaux… (p.278 et ailleurs) – Le tréhalose n’est pas un suc mais un glucide (diholoside non réducteur formé par l’union de deux molécules de glucose par leurs groupements réducteurs) ; si grâce à cette molécule les Tartigrades supportent la congélation, comment, grâce à elle, se lyophiliseraient-ils à pression atmosphérique (p. 290)? – « L’inuit » n’est pas une langue ; selon le contexte l’inuktitut (= à la manière inuk) désigne la façon dont les Inuit (sans s voir p. 167, 211 et ailleurs) agissent, pensent et parlent (p. 127) – Parler de nuit polaire à la mi-septembre n’est-il pas abusif (p. 220)? – Pourquoi l’air de l’Arctique serait-il trop pur pour fausser la vision des distances (p.207)? – Confusions et inexactitudes encore : hivernales, au pluriel, devrait être remplacé par hivernage, au singulier (p.245) – Le port d’une pontonnière (combinaison souple, fine et étanche) n’empêche pas la régulation thermique par absence de sudation mais par non évaporation de la transpiration (p. 302) – Erreur de situation des personnages dans la légende de la neuvième photo du cahier couleurs (p. 154-155) – Restons en là avec quelques perles tirées du Petit lexique: la glace superficielle à la surface d’un glacier, les formes géomorphologiques et cette définition restrictive de l’inlandsis : calotte glaciaire recouvrant la plus grande partie du Groenland (p. 301).

Puisqu’il s’agit de mémoires, on ne saurait reprocher à J. Lamberton de parler presque uniquement de lui dans les cent vingt pages de la première partie, L’Enfant du calcaire, de son cheminement de la spéléologie, où manifestement il excelle, jusqu’à la première expérience groenlandaise au début des années 1990, sous l’impulsion de Gaston Rouillon. Ce qui est plus difficile à avaler est la prétention de ne pas s’intéresser aux records, à ses records, à son record. Le record sportif. Ce n’est qu’une surenchère (p. 287). Or que fait-il tout au long de la seconde partie intitulée A l’assaut des records, près des deux tiers du livre, si ce n’est citer tous ceux qu’il a battus (p. 136, 159, 186, 191, 223, 231, 283, 287). Pour son ego espérons que ceux-ci figurent au Guinness Book ! Le côté médiatique, pour ne pas dire exhibitionniste, est parfois gênant, surtout quand il maquille la réalité : n’aurait-il pas mieux valu passer sous silence les coulisses d’un tournage où Haroun Tazieff, physiquement diminué par l’âge, incapable de s’équiper et de remonter du moulin de la Mer de glace (…) apparaissait ainsi, tout harnaché et fidèle à sa légende (…) je suis heureux de penser que ce film a permis une fois de plus d’entretenir sa légende (p. 116-117).

Les moulins de glace, un bien joli titre, à reprendre pour un album de photographies dédiées aux couleurs d’une pureté et beauté sans égal révélées par la lumière dans ces puits de glace creusés par l’eau des bédières. Grâce aux compétences techniques et à la grande expérience qu’il nous lui faut reconnaître, s’il ne l’a déjà fait, Janot Lamberton, tout comme il a su y entraîner de vrais scientifiques, devrait y conduire quelques artistes puis laisser des personnes compétentes rédiger des légendes précises, des textes poétiques. Tous y gagneraient, lui et le lecteur.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Janot Lamberton, avec la collaboration de Georges Rieben, avril 2002.

Hoëbeke (Paris). Broché, 14 x 22;5 cm, 1 photo N&B, 22 en couleurs, 310 pages.

ISBN 2-84230-119-6.

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