L’OURS BLEU, dans les contrées sauvages de l’Alaska à la recherche d’un animal mythique

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L’OURS BLEU, dans les contrées sauvages de l’Alaska à la recherche d’un animal mythique

Prix : 20,00

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Description

Guide naturaliste, l’auteur vit sur un bateau près de Juneau, dans le sud-est de l’Alaska. En 1990, il fait connaissance de Michio Hoshino, célèbre photographe animalier japonais. Hoshino est passionné par l’Alaska depuis sa première visite, y consacrera presque tout son temps et son oeuvre, aidé de Lynn, fin connaisseur du pays. Familier des comportements animaux, ce dernier sait où trouver grizzlis, ours noirs, orignaux, baleines… Les deux hommes passent donc plusieurs semaines d’affilée ensemble, campant loin de tout, affrontant le climat souvent hostile, parfois dangereux. Au fil des années, une amitié solide et pudique se noue entre eux.

Hoshino rêve de photographier le mystérieux et quasi mythique ours des glaciers, appelé « ours bleu », variété rare de grizzli. Malgré ses recherches le guide ne parviendra jamais à réaliser le souhait de son ami. Un jour il apprend que Hoshino vient d’être tué par un ours au Kamchatka. Lynn poursuivra néanmoins sa quête, réussira l’espace d’un instant à voir l’ours bleu, à le photographier. Le livre se veut un hommage à la fois à l’amitié et à la nature que l’auteur et le photographe ont célébrées chacun à leur manière. Par souci de brièveté, l’auteur a pris une liberté de romancier avec plusieurs épisodes de cette histoire : certains, qui s’étaient déroulés au cours de plusieurs voyages ont été condensés en un seul ; des conversations dont le contenu exact s’est effacé de sa mémoire ont été reconstituées.

Certaines phrases sont d’une longueur parfois démesurée (10 lignes, p. 21 – 11 lignes, p. 242), pourtant la lecture n’est pas désagréable malgré certaines curiosités de vocabulaire (imputables au traducteur ?) : barnacles pour berniques (p. 79), spéciéité pour spéciation (p. 101), boulard pour bollard (p. 236). Les coquilles sont peu nombreuses : Ainan pour Anian (p.133), moins pour mois (p. 263). Cela est moins réussi lorsque l’auteur se lance dans la vulgarisation scientifique : La capillarité est considérée comme seule responsable de la montée de la sève brute dans les arbres (p. 88) – Traités au singulier LE tardigrade et LE myxomycète sont pris pour des espèces (p. 207) – Absent de toute fourrure le duvet est décrit comme un tapis dense de poils (p. 245) – Les oiseaux de mer seraient capables d’émettre des stridulations (p. 282). Le summum est atteint par l’explication donnée pour la rupture de l’équilibre isostatique consécutif à la fusion des calottes glaciaires : compression du sol comme une éponge lors de la glaciation, suivie d’un regonflement de soulagement à la déglaciation (p. 257). Que penser aussi du regard hardi du marsouin de Dall (p. 173) et de l’assimilation de l’œil d’un aigle à celui, fixe, d’un dinosaure (p. 295) ?

Mais à part ça, tout va très bien, tout va très bien…

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Lynn Schooler.

Octobre 2002, Plon (Paris). Broché, couverture illustrée, 14 x 22,5 cm, 13 photos couleurs, 324 pages.

ISBN 2-259-19510-5.

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