James Cook, le compas et la fleur

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James Cook, le compas et la fleur

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Description

Une biographie française du grand navigateur anglais James Cook, est chose rare ; cela se constate en parcourant la bibliographie donnée par l’auteur à la fin de l’ouvrage : parmi les textes et comptes rendus des voyages, et les généralités sur l’exploration du Pacifique au XVIIIe siècle, on ne trouve guère que des ouvrages anglais.

C’est que le capitaine James Cook est considéré par les Anglais comme le plus grand homme de leur marine moderne, et qui leur appartient en propre. De façon classique, Anne Pons commence par présenter les origines familiales très modestes de Cook, la reconnaissance rapide de ses qualités de marin et encore plus de meneur d’hommes, de cartographe, et de constructeur de navires : armé d’une expérience acquise dans les transports par mer de charbon du nord de l’Angleterre, il préconise les larges bateaux à fond plat pour partir à la découverte de terres inconnues. Le XVIIIe siècle est l’époque des dernières grandes découvertes pour parfaire la connaissance de notre globe ; et la marine anglaise, de même que la marine française d’ailleurs, s’engage dans cette grande aventure. Les contacts personnels entre les Anglais et les Français se font essentiellement au niveau savant, entre membres de l’Académie de marine française et ceux de la Royal Society anglaise, et l’on peut regretter que l’auteur ne les évoque guère.

L’histoire des trois voyages de circumnavigation de Cook est racontée ici en détail, en s’appuyant sur les manuscrits mêmes de Cook et de ses officiers, bien plus que sur l’édition anglaise (puis française) qui a paru ensuite, et qui fut très remaniée par Cook lui-même, puis, de façon posthume, par les éditeurs de Cook. Cependant, le plus frappant pour nous, lecteurs d’aujourd’hui, est la relation de la mort de Cook tué par les indigènes des îles Hawaï. Sait-on ce qui s’est réellement passé ? Car il y a une tradition anglaise, qui justifie l’attitude de Cook toujours compréhensif, mais sans retour de la part des populations d’Hawaï, et qui donne tort à celles-ci ; et il y a une tradition française, qui présente Cook plutôt comme un conquérant et peut-être même comme un pirate qui cherche à s’emparer des réserves nourricières des insulaires. Cette seconde interprétation n’est pas présentée par l’auteur, ce qui confirmerait bien qu’elle s’est servie essentiellement des ouvrages anglais. Il semble que personne, aujourd’hui, ne peut trancher ni affirmer la vérité ; mais c’est là, encore une fois, la marque d’une très ancienne rivalité entre les deux marines. Les quatre planches hors-texte sont reprises de l’atlas des voyages de Cook. Celui-ci a rapporté des éléments ethnographiques importants, qui rejoignent ceux des voyages en Amérique des XVIe et XVIIe siècles. Ils sont les premiers pas de notre connaissance de ces autres parties du monde. Mais la gloire de James Cook s’attache aussi à l’intérêt passionné qu’il a pris pour ses équipages : le meilleur exemple est, évidemment, sa lutte contre le scorbut. Toutes les marines en ont profité.

Enfin, en ce qui nous concerne, nous, le passage de Cook devant les îles Kerguelen est à peine raconté. Cook était chargé, par l’Amirauté britannique, de vérifier la réalité, et la position si nécessaire, des découvertes déclarées par les explorateurs précédents. Il a recherché, sans la trouver, l’île de la Circoncision, aujourd’hui Bouvet, très petit îlot dans le sud de l’océan Atlantique, – de même que les îles de la Possession aujourd’hui îles Crozet du nom de son découvreur rencontré au Cap, – il a bien retrouvé les îles Kerguelen, qu’il a nommées, et c’est lui qui a laissé le toponyme bien connu de Christmas Harbour (baie de Noël), il en a fait faire une gravure comportant pour la première fois la fameuse Arche encore entière. Mais son but était d’abord le contour de l’océan Pacifique. Cet ouvrage présente donc la qualité essentielle de faire connaître le capitaine James Cook à un grand public français : enfin accessible la biographie d’un des plus grands personnages à l’origine de notre monde moderne.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

par Anne Pons.

Éditions Perrin (Paris) – mai 2015 – 299 p. – 14 x 22,5 cm – broché – couv. ill. en coul. – ill.h.t. – cartes – portrait – bibliographie

ISBN : 978-2-262-03314-9

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