L’albatros et le Tamaris

L'ensemble de nos produits sont réservés exclusivement à nos adhérents.
Vous pouvez via notre formulaire PDF en pièce jointe ci-dessous faire votre commande de produits en choisissant le sujet correspondant.

L’albatros et le Tamaris

Prix : 18,00

Catégories : ,

Description

Histoire tragique, simple et banale : le naufrage d’un voilier trois-mâts, devant les îles Crozet dans le sud de l’océan Indien, à la fin du XIXe siècle. De ce naufrage, nous ne connaissons rien, ou presque.

Aucun survivant n’en est revenu, personne n’a pu raconter ce qui s’était passé. Jacques Nougier, géologue bon connaisseur de ces parages, a simplement imaginé, de façon tout à fait vraisemblable, toute l’histoire. Il a recherché et utilisé tout ce qu’on pouvait savoir : le nom du bateau d’abord, le Tamaris, le chantier où il fut construit à La Seyne-sur-Mer, en 1865, ses caractéristiques de trois-mâts à voiles de 48 m sans moteur auxiliaire et destiné à transporter du fret sur de longs parcours. À l’époque du drame, il est armé par une entreprise de Bordeaux, Borde, dont les registres lui font connaître les noms de son capitaine, Majou. Son équipage se compose de douze hommes, il doit transporter en Nouvelle-Calédonie un chargement de matériaux de construction. Le Tamaris part de Bordeaux le 28 novembre 1886, il fait une escale au Cap de trois jours pour le ravitaillement, du 21 au 24 février 1887. Puis le capitaine Majou décide, pour traverser l’océan Indien, de prendre la route au sud de Madagascar qui est connue pour ses tempêtes, mais certes plus courte.

Puis plus rien : le Tamaris semble avoir disparu corps et biens dans l’océan Indien… À Nouméa, où le bateau devait arriver vers le 7 mai, l’inquiétude se transforme en certitude. Or, le 22 septembre 1887, survient un événement stupéfiant : on découvre, sur la plage de Fremantle en Australie, un albatros géant, mourant, portant, suspendue à son cou, une plaquette en fer blanc avec ces mots gravés : « treize naufragés français réfugiés aux Crozet, 4 août ». L’albatros a parcouru près de 6 000 km… Les autorités françaises, informées, ne doutent pas qu’il s’agit de l’équipage du Tamaris.

Un aviso basé à Madagascar, la Meurthe, est dépêché vers les Crozet, dont il inspecte toutes les îles et tous les rivages du 1er au 14 décembre 1887, mais ne retrouve aucun naufragé ; on découvre seulement des débris du journal de bord du capitaine Majou, sur l’île aux Cochons, où celui-ci écrit que, le 30 septembre, tout l’équipage est parti sur des canots de fortune tenter de rejoindre l’île de la Possession, à 60 km de là. Ils ne sont jamais arrivés… Jacques Nougier a donc entrepris de combler tous les blancs de cette aventure, en racontant la vie de ces naufragés enfermés pendant six mois sur un îlot rocheux le plus inhospitalier qu’on puisse imaginer. Très peu sont revenus de tels naufrages, mais il y en a quand même quelquesuns qui ont pu raconter et dont les récits ont même été imprimés. Ces récits sont, évidemment, difficiles d’accès.

La plupart sont en anglais, dus surtout à des baleiniers anglais ou américains qui ont beaucoup fréquenté les îles australes à cette époque, ne craignant ni les dangers de mers inconnues, ni les conditions épouvantables. Jacques Nougier a donc pu utiliser beaucoup d’histoires et de détails, il cite d’ailleurs plusieurs biographies au début de son livre. Il a calqué sur le Tamaris des faits authentiques qui ont très bien pu se passer là comme ils se sont passés ailleurs. Mais l’histoire la plus curieuse reste celle, véridique, de l’albatros : peut-être quelques naufragés ont-ils pensé à utiliser ce dernier espoir d’appeler à l’aide, mais on n’en connaît guère qui aient réussi ! La couverture de l’ouvrage est joliment illustrée par un albatros aux immenses ailes déployées, comme étendant sa protection sur une épave de voilier abandonnée.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Jacques Nougier

Airelle Éditions – Nantes – 2013 – broché – couverture illustrée – 16 x 24 cm – reprod. noir et blanc, cartes, croquis – 140 p.

ISBN : 979-109-90014-O8-4

DÉCOUVRIR D’AUTRES SUJETS

LE BUREAU

Le bureau se compose du président de l’association, d’un trésorier et d’un secrétaire, assistés d’adjoints, tous élus par le conseil d’administration parmi ses membres.

LES RÉUNIONS RÉGIONALES

Chaque membre de l’AMAEPF a la possibilité d’organiser une réunion dans sa région. C’est l’occasion pour les adhérents de se retrouver et de perpétuer ce lien austral amical si singulier.

LIENS POLAIRES

Une sélection de liens externes qui dirigent vers des sites ou des documents relatifs aux terres australes et polaires et qui nous semblent intéressants.

Vous souhaitez nous contacter ?