AROUND THE WORLD FOR THE FEATHER OF A PENGUIN
AROUND THE WORLD FOR THE FEATHER OF A PENGUIN
Description
Ce livre n’en est pas un mais trois, respectivement publiés en 1991, 1995, 1997. De ces trois, après traduction, il reste deux parties, la seconde disproportionnée par rapport à la première. L’ensemble est dénué de toute unité. Est offerte au lecteur une juxtaposition de paragraphes d’intérêt et de tailles très variables, traitant de tout et de rien : anecdotes, souvenirs, rencontres, portraits et, trop souvent, beaucoup de banalités.
Maigre ou maladroitement exposée cette relation de dix années à la mer, livrée par un homme qui, à force de ténacité, a successivement construit trois voiliers et croisé sous presque toutes les latitudes. À bord du Vela (7,5 m – 1 t) en mer du Groenland, avec le Polka (10,4 m – 7,5 t) du Spitzberg aux Malouines, autour du monde avec le Polárka (13,4 m – 14 t) via de nombreuses îles de l’océan Austral, y faisant parfois escale (Deception, Crozet, Kerguelen…).
Des mots, jetés sur le papier en cours de navigation, ont été repris puis publiés apparemment sans les corrections et vérifications qui s’imposaient, d’où la persistance de coquilles et erreurs diverses. Dufresne (Marion-) devient Dufrenson (p. 166) – A Crozet le Mascarin perd près de la moitié de son altitude (500m au lieu de 934m) et l’île de l’Est est prétendue encore inexplorée (p. 179) – À Kerguelens (sic) les toponymes seraient trop peu nombreux ; Port-Christmas est situé dans le sud de l’archipel (p. 186), la station du lac d’Armor sur une petite île et non dans le sud-est de la grande terre (p. 189); les mouflons n’y auraient pas survécu (p. 190); à l’usine de Port-Jeanne d’Arc, pas moins d’un million d’animaux auraient été dépouillés de leur lard et, pour en faire de l’huile, des phoques vivants jetés dans les chaudières pour suppléer le manque de charbon (p. 197)! La charité nous commande de taire le nom de l’informateur local, lequel sévit encore, avec la bénédiction des autorités taafiennes.
Après son retour à Szczecin (Pologne), aidé de neuf compagnons, Krautschneider a construit un quatrième navire, réplique plus ou moins fidèle d’une des nefs de l’expédition de Magellan : jaugeant 60 tonnes, le Victoria mesure 23 mètres et eut porté 300 m2 de toile. Depuis le 15 août 1998, Victoria et Polárka auraient appareillé de concert pour une circumnavigation devant s’achever en 2004. Programme pluridisciplinaire, peut-être bien trop ambitieux, avec à bord des filles et garçons ayant tâté à l’alcool et à la drogue. Souhaitons leur bon rétablissement, bon vent, de rapporter un récit de qualité et d’intérêt supérieur à celui ci-dessus évoqué.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Rudolf Krautschneider.
1999 traduit du tchèque en anglais par Daniel Morgan.
Magalhães-Cano, Okruzni 305, 562 01 Ustí nad Orlicí, Czech Republic. Broché, 15×21,5 cm, 71 photos N&B, très nombreux dessins au trait, illustrations N&B et cartes schématiques, 364 pages.
Prix non communiqué, ISBN: 80-902306-3-6.