Découverte de la Terre Adélie par Dumont d'Urville

(Chapitre XI du livre, de Mme Aloysia SOUDRY du Kerven, qui relate l’arrivée de Dumont d’Urville en Terre Adélie. Ce livre, très rare, a été écrit à partir du journal de Louis Lebreton, neveu de Dumont d’Urville, engagé comme Chirurgien de 3e classe mais qui devint le peintre de l’expédition après la mort de M. Goupil, peintre officiel désigné par le ministère de la marine.)

A.SOUDRY

DUMONT-D’URVILLE

* SA VIE INTIME *
PENDANT SON TROISIÈME VOYAGE
AUTOUR DU MONDE

PARIS G. TÉQUI, LIBRAIRE-ÉDITEUR de l'Œuvre de Saint-Michel 85, RUE DE RENNES, 85 1886

CHAPITRE XI

Après l’hivernage

« Tandis que nous jouissons encore de l’hospitalité la plus complète à Tonga, j’ai dû mettre à jour mon travail officiel.

Mon album se remplit, et mes cartons se gonflent. J’ai plus de trente planches de moyenne grandeur. Je préfère ce grand format à celui qu’avait adopté M. Goupil. Mais les plaquettes qu’il a laissées en héritage à l’Expédition au début, sont d’une valeur artistique, toute autre que nos « grands formats ». Les précieuses plaquettes sont au nombre de vingt-six… Je les consulte quelquefois, je les admire toujours… Puissé-je atteindre un jour au talent de mon regretté prédécesseur !…

Dans nos soirées à trois, quand le temps ne nous permet pas de rester sur le pont, je peins, tandis que M. Charles tourne et que l’abbé prend des empreintes pour le compte de l’un de nos savants, surchargé de besogne ; comme à peu près tout le monde autour du cher Commandant.

Si l’activité n’existait pas, Dumont-d’Urville l’aurait inventée.

Il est fait pour agir et promouvoir un personnel immense… Quand on vit en mer dans son entourage, il est facile de comprendre qu’il ennuie à terre…

Mon oncle a le souffle marin, comme d’autres le souffle poétique. D’Urville est bien plus chez lui sur son vaisseau que partout ailleurs… Et pourtant comme il sait goûter les joies du foyer !…

J’ai ouï dire que les vrais marins sont généralement ainsi.

Sur l’Océan comme dans le domaine de l’Infini, tout est perpétuellement nouveau. Le navigateur ne connaît pas cette pâle monotonie de terre ferme qui traîne partout l’ennui après elle…

Cela tient à ce que le marin joue chaque jour sa vie en des luttes souvent gigantesques ; sans doute la lutte invisible est la même en tous lieux ; l’homme traîne partout ses misères et sa chaîne… Mais sur l’Océan c’est comme à la guerre : il faut, sous peine de périr, se défendre sans désemparer !…

« Enfin me voilà à flots !… Je prends des forces ; toutes les inquiétudes mortelles se dissipent autour de moi, comme la sombre nuit devant la souriante aurore…

Les admirables soins de mon oncle, de M. Charles et de mon cher abbé, m’ont rappelé à la vie ! Mais que de temps il a fallu pour me tirer de là !

Il y a près d’un an que je n’ai rien écrit, car dans les entractes de l’étrange maladie « orientales » que j’avais, une seule chose me plaisait : crayonner ! c’est l’unique occupation qui ne me lasse jamais. Elle ne me fatigue pas davantage. Pour moi, peindre c’est vivre !

Je suis créé pour peindre, dit l’abbé, comme l’oiseau pour chanter !… Et mon oncle n’aura pas beaucoup de lacunes à combler dans l’enchaînement de mon œuvre. Le travail d’ensemble ne périclitera pas, grâce aux croquis pris, à chaque importante occasion par mes deux élèves, je puis reconstituer les tableaux des drames de mer qui ont passé devant nos navires pendant que je pâtissais, en me débattant contre le mal… J’ai bien souffert ! mais maintenant que tout est fini, je crois sortir d’un mauvais rêve !…

Mon pauvre père ! Quelle désolation eût été la sienne ! Quel désespoir inconsolable pour lui, si la mort m’avait frappé !… Bon comme je le connais, il n’aurait pu se pardonner de m’avoir envoyé au bout du monde pour y laisser mes os !… Comme si je n’étais pas seul responsable de mon embarquement !

Comme s’il n’était pas volontaire, malgré les jours de ténèbres, de crises, de folles terreurs !…

Merci à Dieu encore une fois ! Il a béni le dévouement de l’amitié si tendre de l’abbé, comme l’énergique attachement de mon cher oncle…

Je n’ai que mon travail pour prouver ma gratitude ; je vais par mon zèle, réparer le temps perdu, je travaillerai pour quatre, à présent que ma convalescence s’achève si heureusement.

Tandis que je me débattais entre la vie et la mort, l’escadre a fait un chemin énorme. Elle a franchi le détroit de Cook : elle a relevé plus de cent lieues de côtes : elle a fouillé les archipels les moins connus de l’Océanie, et l’exploration de ces beaux parages a duré cinq mois.

Tout cela s’est accompli en dévorant l’espace de huit à neuf cents lieues de mer.

Le Père-Tan vient de m’annoncer que nous approchons des zones où la découverte d’un petit continent est probable.

La terre inconnue que Ross et Wïlkes, après Louis-Philippe, ont pressenti, n’est pas loin d’ici ! disait hier Dumont-d’Urville, qui de son côté calcule, médite, et prédit la découverte en question.

Grâce au ciel, nous marchons vers le Pôle-Sud, dans des conditions qui semblent favorables. C’est la saison où le jour dure six mois ! Le soleil ne se couche jamais alors aux régions antarctiques ! Ici toutes les données astronomiques, météorologiques que nous autres européens consultons ailleurs avec certitude, sont plus ou moins déroutées. Le disque argenté de la lune paraît à l’œil exercé, au sein d’un jour éclatant ; mais il est fort probable que l’expédition aura abandonné ces parages avant que Phébé n’éclaire la nuit perpétuelle des six mois d’hiver polaire.

Non, décidément je ne verrai pas le beau ciel étoilé du Pôle-Sud… Mais avec un peu d’imagination, il est facile de concevoir en idée, de quelle magnificence doit être le firmament constellé, quand le soleil est absent d’ici ; c’est-à-dire quand la terre est au point-sud de ses tourbillonnantes latitudes…

Oui, la science l’affirme : entre le 120° et 170° de longitude il existe un immense espace encore inexploré.

Le Continent est là !

Ne laissons pas à nos bons amis, les Anglais, la gloire d’une découverte qui ajouterait un fleuron de plus à la couronne de Dumont-d’Urville ! c’est M. Hombron qui m’a dit cela.

Nos malades sont restés à Hobart-Town où aucun soin ne leur manque.

M. le Second sans être si gravement atteint que je l’ai été, s’est alité pendant un mois. Il a été guéri le premier, et assez vite, par bonheur; car c’est toujours le Commandant qui tient coup et remplace les absents !

Le corps médical l’adore, le Commandant ! il est si paternel pour ses malades du bord ! Eh ! que dirais-je, pour moi, si comblé de soins et de touchantes bontés pendant ces mois d’épreuves ! L’abbé m’a conté qu’au moment où ma tête en délire battait la campagne, Dumont-d’Urville, triste et morne, assis près de ma couche, pleurait ! comme un enfant !…

Ah ! c’est qu’alors M. Charles, veillant jour et nuit près de moi, tremblait pour mes jours ! c’est que mon oncle « désolé » se reprochait de m’avoir enlevé comme on enlève une redoute, pour me transplanter sur L’Astrolabe… dans l’espoir d’opérer ma transformation morale !…

Et c’est quand tout marchait bien, alors que tout avait réussi, que le grand opérateur commençait à s’applaudir des succès de l’Opération, qu’il fallait me voir mourir ! ! ! Oh! je comprends ce que souffrait Dumont-d’Urville, à l’idée seule de la crainte que lui causait mon danger…

Sa vive joie quand je fus hors d’affaire, je m’en souviendrai toujours, pour lui en garder une éternelle reconnaissance !…

Coup d’audace et de génie ! nous cinglons en ligne droite vers le pôle. Le pilote crie : largue toutes voiles ! nos ingénieurs hydrographes se préparent à faire attaquer les glaces antarctiques.

Nous y sommes, et le travail redoutable commence…

Le Commandant annonce que, sous peu de temps, nous pouvons atteindre le cercle polaire même ; par 66°30, latitude-Sud, et 138°81 longitude-Est.

Avec son tact, en quelque sorte divinatoire, Dumont-d’Urville va marquer son passage, laisser son ineffaçable trace, non loin du pôle magnétique !

Quand cela ?…

Ici, il n’est plus question de jours et de nuits ; mais nous avons nos montres, et l’aiguille marine. Nous comptons tout de même par vingt-quatre heures et l’aiguille de la boussole ne cesse de nous guider.

Mais quelle étrange sensation ! s’avancer, au milieu du silence éternel, des parages inhabités ! Toucher aux extrémités du monde ! ! !…

Le voilà ! il est signalé, le continent du Pôle-Sud ! ! !

Au bout de sa lunette, Dumont-d’Urville l’entrevoit et le salue !… Il a touché le but… Une immense clameur retentit. C’est d’abord un colossal ruban de terre… Il s’étend à perte de vue. Il longe, de l’Est à l’Ouest-Sud-Ouest, la grande ligne du Cercle polaire.

Approximativement, la largeur du continent est de cinq à six cents mètres. Cette terre est couverte de glaces. Les neiges ont nivelé les cimes en laissant subsister les ravins, les pentes raides ; il y a des baies, des pointes ; l’aspect des lointains rivages présente de fantastiques dessins. Je peindrai bientôt tout cela.

Mais quand aborderons-nous ?. Nous sommes loin d’avoir passage libre à travers les glaces et les banquises !.. Avec quelle énergie persévérante travaillent ces marins au bras de fer ! rien ne les arrête ; rien ne leur résistera, sans doute ?…

Du haut du grand pont de l’Astrolabe s’offre un coup d’œil magique !. Cette terre est imposante, grandiose comme la mer…

J’aperçois maître Zaroff qui s’est élancé au grand mât, avec la souplesse d’un chat sauvage afin d’y voir plus loin !…

M’sieu Louis ! me crie en se balançant, le mousse espiègle. C’est pas vous qu’aborderez là y a des crêtes tout autour du continent… Ceux qui vivent là sont défendus ! Allez; c’est pas pour rire. Et Zaroff se coula le long des cordages. Il avait vu tout ce qu’il voulait voir.

Ceux qui vivent là ? dit le mousse, ce ni sont pas des hommes, je suppose ?…

Quoique bien lentement nous avancions vers la découverte du Commandant. Ce commencement de succès triplait le courage des matelots… Mais l’enthousiasme était redevenu silencieux.

On pressentait, sous ces nappes terreuses d’une blancheur terne et monotone, les redoutables difficultés de l’abordage.

La surface accidentée, hachée, tourmentée sous l’action du gel ou du dégel, semblait avoir subi de perpétuelles convulsions.

Ça et là, des montagnes de glaces, se montrant comme des sentinelles avancées, protectrices majestueuses des rivages silencieux. A mesure que les vaisseaux s’approchent du nouveau continent, la sonde rencontre des brisants : il faut procéder avec la plus grande prudence pour épargner aux carènes de L’Astrolabe et de sa sœur, les formidables chocs qui pourraient fracasser les Corvettes !…

On va jeter des cordes à crampons, et lancer une flûte.

J’entends Messieurs de l’état-major parler d’un pont aérien : M. Vincendon Dumoulin en donne le plan à M. Lottin, je les vois d’ici !…

Tout le monde voudrait aborder, mais personne n’a trouvé le bon moyen. Les ingénieurs se consultent…

Dumont-d’Urville, après les derniers efforts, se décide à tenter une lente exploration des côtes.

Le Commandant fit alors franchir à l’escadre une distance de cent cinquante milles… Mais quoi ? Nous sommes partout entre les brisants et les banquises ; ici tout est danger ! faudra-t-il donc reculer en vue de notre conquête ?

En vain les lunettes, braquées sur la terre désormais française, cherchent à découvrir une baie abordable ! ! ! Ne fût-ce que pour un léger batelet ; on n’ose attaquer ; on jette la sonde.

D’Urville lui-même, avec ses yeux d’Argus, explore en vain le terrible rivage … Il n’offre que des périls. Il faut pourtant se frayer une voie ? Cap au Nord l ordonne le Commandant, et l’escadre s’éloigne. Cependant quelques hardis matelots demandent à tenter la périlleuse aventure… Une petite barque « un Oiseau de mer » vole, et arrive je ne sais trop comment, à lancer ! Un bâton ferré dont le crampon adroitement ! jeté s’enfonce dans les glaces de notre terre polaire. Un cri de triomphe retentit : c’est la tentative de prise de possession. A cette vue les matelots s’encouragent entre eux.

Au moyen de crampons dont la courbe mord dans les glaces on essaie un abordage partiel. Dumont-d’Urville veut monter sur le radeau, il va, achever de conquérir une place-forte d’un nouveau genre. Il décide la victoire !… En vain le supplie-t-on de s’arrêter… On tremble pour lui ; mais il n’écoute rien.

Dès qu’un crampon a porté et s’enfonce solidement dans la terre glacée, il y a moyen, pensa-t-il, d’emporter la position de haute lutte ; des câbles sont lancés ; du pont de L’Astrolabe les cordages partent, et adroitement saisis sur le radeau, roulent jusqu’au continent ; ils accrochent au poteau. On avance, on se risque, ils sont douze autour du capitaine, Dumont- d’Urville grimpe à l’assaut, car l’échelle horizontale a plein succès… Quelle périlleuse ascension et quel curieux spectacle !

Et quand on pense que les acteurs de ce drame s’exposent aux plus terribles aventures, et qu’un coup de vent peut engloutir tous nos assaillants ! ! !

Messieurs, s’écria Dumont-d’Urville, le Pôle magnétique est-là ! au centre même de cette grande terre désormais française.

Vive la France ! crièrent d’une seule voix les équipages.

On se hâte pour la cérémonie consacrée par l’usage.

Remonté à son bord aux formidables acclamations des deux navires, Dumont-d’Urville, entouré de l’état-major, fit sous les yeux de nos savants, la démonstration du problème qu’il venait de résoudre.

Muet d’admiration, je pris alors le croquis du tableau destiné à fixer la mémoire du grand fait (1).

Le continent blanc n’est habité que par de singuliers oiseaux à quatre pattes. Nos jeunes marins bretons qui étaient à l’abordage, en ont saisi quelques-uns et les ont rapportés sur L’Astrolabe. Il est douteux qu’on les puisse conserver, ces pauvres animaux qui mangent de la glace (pour tout potage) et ne vivent que de neige ! La chaleur, même tempérée, les tuera.

Curieuse race d’oiseaux à quatre pattes et deux courtes ailes, qui ne peuvent voler haut ni loin ! Tous blancs tachetés de noir, avec des yeux rouges, queue pointue, bec énorme et recourbé.

Monsieur l’Aumônier, je vous apporte mon oiseau que je viens d’attraper là-bas, dit Pornic au Père-Jan, assis près du bastingage avec M. Charles et moi. Voyez, il est gentil, il fait pattes-mortes, comme un chien savants.

Merci, Pornic, garde-le ; et tâche de le conserver en vie, si la chose est possible.

Eh bien ! Père-Jan, s’il meurt on l’empaillera pis v’là tout.

Pas si bêtes, ces bêtes là ! fait Zaroff qui s’en amuse : « si on pouvait les mener à Paris, tout monde courrait pour les voir sautiller sur les pattes de derrière. C’est drôle, ces oiseaux-là !… Soudain retentit le porte-voix : on accourt sur le haut-bord de l’Astrolabe. Bientôt l’état-major, au complet, se groupe autour de Dumont-d’Urville. Au silence des vents et des hommes, le Commandant prononce ces paroles, d’une voix lente et ferme : « Mes chers et vaillants compagnons ! Vive le roi et vive la France ! ! ! Nul explorateur ne nous dépassera ici ! La France règne au Pôle-Sud.

Cette vaste terre inhabitable aux hommes, va porter un nom français, un nom qui m’est cher entre tous ! celui de mon admirable compagne !

Messieurs ! saluons « l’Adélie ! » hommages à Mme d’Urville !….. Une immense acclamation couvre ici la voix du Capitaine. Il reprend : Sans elle ! sans son incomparable abnégation, je ne serais pas au milieu de vous !… Reconnaissance éternelle à celle qui, trois fois m’a permis de faire le tour du monde, en assumant sur elle-même nos charges de famille et le poids de la séparation !

Une triple salve répondit aux paroles émues du Commandant, puis, on roula par son ordre un grand tonneau de Bourgogne qui fut au tôt mis en perce sur le plancher de l’entrepont… Rhum, Rack, et Cognac, après le vin de France, complétaient la bombance des équipages. Zaroff, faisant la distribution du biscuit de mer, mérite de figurer dans la planche à laquelle je travaille ; prenons la silhouette, de Zaroff, elle en vaut la peine !…

Comme au jour d’heureuse mémoire où mon Oncle m’a fait peintre de l’Expédition au Pôle-Sud nous sommes, l’abbé et moi, compris dans la grande réunion de gala chez le Commandant. L’état-major fête la découverte de l’Adélie avec les vins d’Espagne et les liqueurs des îles : Dumont-d’Urville se plaît à redire que, s’il peut être jusqu’au bout, le vieil éclaireur des mers, dans les deux mondes, c’est grâce à Mme d’Urville ; ensuite il s’écrie : Messieurs, buvons à la santé du roi et de la famille royale !…

Et les verres s’entrechoquèrent au milieu des vivats joyeux… Pour clore une série de toasts où personne ne fut oublié !…

Je bois à l’heureuse fin de la Campagne ! dit d’Urville qui, en ce moment semble oublier ses traverses !

Puis une bruyante décharge d’artillerie clôture l’incident. Nos historiographes retournent à leurs études, l’aimé à ses malades, moi à mes crayons… Et nous revoilà en marche sur Hobart-Town. Mais les navires ne s’y arrêteront que pour le réembarquement de nos malades, à qui le Commandant a voulu épargner les aventures de l’exploration du Pôle-Sud… Car, si nous avons eu bonne chance et beau temps, nous aurions tout aussi bien pu périr, et nous perdre dans les glaces polaires !…

Mon oncle, lui, est retourné à ses analyses et à ses hautes méditations.

(1) On voit dans le grand album peint par M. L. Lebreton, et déposé aux archives du Ministère de la Marine, cette remarquable planche où Dumont-d’Urville découvre et signale le pôle magnétique au milieu de la « Terre-Adélie »

Ci-après, deux peintures de Louis Lebreton.

(Document archives de Georges Gadioux) L'Astrolabe et la Zélée. (La seconde corvette se devine en arrière plan à la gauche de l'iceberg)
(Document archives de Georges Gadioux)

Georges Gadioux se tient à la disposition des internautes pour toutes informations complémentaires.

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